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1995 Atlantic
Crossing
2002
Annapolis-Bermuda
2003 Miles River Race Back
JB Sailing
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Juin 2010
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Semaine 24 |
J'ai essayé
d'ouvrir le gps pour changer la pile interne au lithium qui ne me
préserve plus les réglages et les données entre deux rechargements
des accumulateurs principaux. Mais c'est quasiment impossible sans
endommager sérieusement l'étanchéité de l'appareil, qui est
remarquable. De longues recherches web ne donnent rien. Le Map 410 a
un écran qui me donne la vitesse en gros caractères et il me donne
aussi le total du trajet. Les cartes de la région compatibles avec
ce GPS semblent inexistantes, donc je dois me contenter de cela pour
le moment et passer quelques minutes à réintroduire mes réglages à
chaque recharge. Lundi, j'ai eu un vent force 4 par moment et à
nouveau, j'ai frôlé et dépassé brièvement les 12 noeuds au près.
Encore une fois, la vitesse au portant avec le gennaker a été
légèrement inférieure. Les vagues courtes naissantes ne m'ont pas
permis de trop remonter le vent au portant pour accroître la
vitesse.
J'ai rencontré un Hobie Cat 18 sur l'eau avec l'équipier au
trapèze et nous avons fait quelques bords ensembles près du Tombolo
(vent d'Ouest) où la mer est relativement plate. J'ai gagné du
terrain au prés sur eux au début mais vers la fin ils allaient
définitivement un poil plus vite et creusaient l'écart tout
doucement. Au portant, ils ont décroché vers le port dès que j'ai
mis le gennaker. Sortie de 3h15 de musoir à musoir. Il me faut à peu
près autant de transport, préparation et rangement du bateau (avec
rinçages soigneux).
J'ai essayé un nouveau réglage qui marche très bien. Attacher le
foc à son point d'amure avec une manille, faire un noeud de plein
poing et un petit palan sur la drisse du foc et renvoyer l'extrémité
de la drisse sur une poulie du cunningham et un des coinceurs du
cunnigham. Le cunningham ne peut plus se régler par les deux bouts
mais ne perd rien de sa puissance. Et la drisse de foc peut se
régler sans difficulté sur l'eau, enfin!
Pour les départs et retours en solitaire sans assistance,
j'attache maintenant le bateau parallèle au petit appontement en
béton par la base du hauban et coince bien le flotteur sur les
butées souples de l'appontement. Cela marche bien mieux que ce que
je faisais auparavant. |
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Semaine 23 |
J'ai réparé un
nouveau petit éclat du gelcoat qui s'était produit lorsque j'ai
amarré temporairement le bateau à mon retour à la base nautique
pendant les quelques secondes qui ont été nécessaires pour aller
chercher la remorque de mise à l'eau. Cette fois-ci personne ne m'a
aidé et il n'y avait pas de Zodiac amarré au petit ponton. Le vent
était bien perpendiculaire au ponton et j'ai amarré le bateau à la
bite, par l'avant et avec 2-3 m d'amarre comme on l'amarrerait à une
bouée. Le problème est que sans dérive ni safran, le bateau s'est
mis légèrement en travers du vent et les voiles libres (écoutes
détachées) lui ont donné suffisamment de force propulsive vers
l'avant pour aller impacter le ponton en béton. Une leçon apprise.
Ma première sortie lundi a été très agréable avec un vent
relativement stable du SO mais qui a quand même varié de 1 à 4
durant la sortie. J'ai remis en service mon vieux Gps Magellan Map
410 (malheureusement sans carte locale) et j'ai pour la première
fois des mesures de vitesse. J'ai été étonné de constater que
j'allais aussi vite au prés qu'à la vitesse maximum que je pouvais
atteindre avec le gennaker. De très longs bords au dessus de 9
noeuds avec une moyenne sans doute de 10 noeuds et des pointes juste
en dessous de 12 noeuds. Le vent étant sans rafales violentes,
l'impression est celle d'une vitesse paisible, sans risque. Quelle
joie. Tout cela bien sûr accompagné du doux son de la dérive qui
chante vers 8-9 noeuds. La mer était relativement plate (le vent
venant du Tombolo et de Gien) et les moutons à peine perceptibles.
Je n'ai pas de moyens de mesurer la vitesse du vent réel mais je ne
pense pas que les pointes aient dépassé 14-15 noeuds.
Comme le vent a varié en vitesse durant la sortie, j'ai détendu
la drisse de foc à un moment mais ne l'ai pas retendue pour le vent
plus fort qui a suivit. Je vais essayer de placer les camcleats dont
on a parlé dans le forum pour faciliter ces ajustements dans le
futur. De plus, il faut également ajuster la torsion des voiles en
fonction de la force du vent. Pour le vent faible, j'ai avancé
l'écoute du foc à son point le plus avant et cela semble donner de
bons résultats, combinés avec une position du corps allongé sur le
dos sur le trampoline sous le vent pour que la gravité donne
naturellement une bonne cambrure aux voiles (quand je suis sur le
trampoline au vent, les voiles deviennent trop fermées en haut; je
n'ai pas encore essayé la position avant dans le cockpit suggérée
par Laurent).
Ma deuxième et dernière sortie de la semaine, vendredi, a été un
plaisir continu de 3 h45 et 20,5 nautiques (moyenne 5,5 noeuds).
Vent relativement faible au début mais régulier et plus fort sur la
fin. Je fait des bords de prés et de portant et me retrouve à
rattraper un petit vieux gréement qui avait gréé un spi asymétrique
sur son grand tangon et se dirigeait vers Porquerolles. De là, je
vois au loin un 60 pieds qui met son génoa et arrête son moteur en
se dirigeant vers le cap Bénat (Brégançon) et je me lance à sa
poursuite. Je gagne régulièrement du terrain mais je dois faire
demi-tour avant de pouvoir bien identifier le bateau. Le retour se
fait en deux longs bords de gennaker, avec des pointes dans les 11
noeuds. |
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Semaine 22 |
Je suis sorti
mardi, jeudi et samedi, selon mon rythme habituel de prendre un jour
de repos entre les sorties. Le temps s'est nettement amélioré et
l'air et l'eau sont plus chauds. Ma combinaison sèche Gill a été un
excellent achat car étant très légère, je m'habille en dessous en
fonction de la température. Je suis passé progressivement au minimum
de chaussettes, jean léger et polo manches longues. Je met ma
nouvelle casquette avec une longue protection dans le cou genre
légionnaire saharien (Décathlon) et mes lunettes de sport. Ces
dernières sont en principe conçues pour la voile mais n'étant pas
hydrophobe, ne marchent pas très bien dans les embruns et produisent
de la buée à l'intérieur. Un gros défaut pour le Weta qui mouille
énormément dès que la vitesse est bonne. J'ai un peu amélioré les
choses en mettant un produit hydrophobe pour pare-brise de voiture
(mais qui pourrait éventuellement abîmer mes verres) et en relâchant
un peu la lanière. J'ai essayé chez Décathlon des lunettes
hydrophobes par construction mais elles ne me conviennent pas.
La première sortie a été en double avec Eric et cela a été un
vrai plaisir avec un vent de force 3-4 et une bonne vitesse à toutes
les allures. Quel plaisir d'entendre la dérive chanter. Il va
falloir que j'utilise mon Gps portable un jour pour étalonner son
apparition qui semble se faire vers 8-10 noeuds.
J'ai réarrangé le palan de GV en changeant la petite poulie de
place et en achetant deux nouvelles petites poulies Harken carbo 29c
pour arriver à un système avec deux sorties, une de chaque coté, qui
utilise les coinceurs de la coque centrale. J'ai acheté une nouvelle
écoute, plus grosse (8mm au lieu de 7mm) et plus longue. Je commence
maintenant a être bien à l'aise avec ce système qui permet de ne pas
garder l'écoute de GV en main lors d'un virement de bord. Ma
procédure de virement est la suivante. Je rentre dans le cockpit et
vérifie qu'il y a suffisamment d'écoute de GV disponible de chaque
coté (sinon, je rééquilibre l'écoute); je prends l'écoute de foc en
main; je lance le virement et m'occupe de border le foc sur le
nouveau bord tout en surveillant la vitesse de rotation du bateau;
je passe le stick sur le nouveau bord, stabilise le bateau sur son
nouveau cap et passe sous la GV de l'autre coté; je me met au rappel
et ajuste le cap. La présence du harnais complique le virement de
bord et lorsque je passais mon corps au tout début du virement, je
m'embrouillai facilement les pieds et les mains avec les écoutes et
les sangles de rappel.
Je n'ai pas encore trouvé de bonne position de rappel. Je
commence à être plus à l'aise avec la sangle pour les pieds mais il
m'est difficile de trouver une bonne position pour placer mon
arrière-train et pencher mon torse vers l'extérieur. La poutre en
carbone qui se situe au dessus du flotteur est carrée et son arête
est plutôt mal placée. Il m'est quasiment impossible de placer cette
arête sous mes cuisses. De plus la sangle pour les pieds étant
placée sur le trampoline flexible et étant relativement longue, elle
ne cale pas assez fermement les pieds, même si on les place en
ciseau comme Laurent me l'a montré. |
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Mai 2010
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Semaine 21 |
J'abandonne l'idée d'un blog
journalier, qui est trop contraignant et vais essayer le rythme
hebdomadaire. Cette semaine a été abrégée aux deux bouts et je ne
suis sorti que deux fois. Tout d'abord, j'ai réparé le petit trou à
l'avant du flotteur bâbord avec d'abord une petite pastille d'un
mélange de résine époxy renforcée de fibre de verre, puis trois
couches du gel coat envoyé par Laurent (merci, Laurent), et avec un
ponçage au papier de verre entre chaque couche (au 150 puis 320 et
finition au 400). Le résultat est bon mais pas parfait car je
n'avais pas assez aplani la résine au moment de sa mise en oeuvre et
une faible ligne verdâtre, la couleur de la résine employée, marque
la limite de la réparation en transparence sous le gelcoat.
Ensuite, je suis allé en fin de semaine à Paris pour aller à
Roland Garros avec Bernard et Skander. |
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Jeudi 20 |
Une bonne après-midi sur l'eau qui
démarre bien à terre. En effet, alors que je préparais le bateau,
Raymond vient me voir pour me proposer une place pour le bateau dans
le petit pré à 200 m du port. Ce n'est pas une solution parfaite car
je ne peux sans doute pas garder le bateau tout gréé entre deux
utilisations (un test à faire cependant). Je sors avec Guy comme
équipier avec un vent d'Ouest de 3 à 4. On met immédiatement le
gennaker et on se laisse glisser vers Porquerolles puis vers les
Salins. Le bateau accélère encore bien à deux. Le retour au prés est
un peu plus laborieux et nous mouille copieusement. Comme Guy n'a
qu'une shorty, il faut rentrer. Je retends ma drisse de foc et
repars pour quelques aller-retour sur La Capte et travailler mes
virements de bord. Le palan de l'écoute de GV sans coinceur ne
marche pas aussi bien que je le pensais.
Encore une fois un inconnu m'a abordé sur la base nautique et m'a
posé tout un tas de questions sur le Weta. Il avait un trimaran de
30 pieds et comptait commander une planche double pour une
utilisation essentiellement en Corse mais il semble enthousiasmé par
la vision de mon bateau et la qualité de sa construction. |
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Mercredi 19 |
Je suis allé chez CBS, le fabricant
de la remorque de route, pour faire réparer la remorque et la
voiture. C'est dans la région de Valence, à plus de 300 km, et le
voyage a été a moitié décevant car si la personne qui s'est occupée
de moi a bien réussi à trouver le problème, elle n'a pas réussi à
changer le fusible grillé du Gd Scénic! Il faudra amener à nouveau
le véhicule chez Renault.
CBS est une petite entreprise spécialisée dans la fabrication de
remorques et je m'attendais à avoir affaire à leur électricien
maison. Mais en réalité ils ne semblent pas en avoir et les quatre
employés de l'atelier semblent être polyvalents. La vérification sur
le banc ne montre aucun défaut et un test avec une voiture de
l'atelier montre bien le problème mais ce test n'est pas concluant
car il apparaît que l'autre voiture de l'atelier a aussi des
fusibles grillés; tient, tient!. On commence donc à tout démonter
dans le but de tout remplacer systématiquement et on tombe
immédiatement sur un problème. Une des veilleuses avait un fil
électrique dénudé sur un centimètre avant la cosse et se trouvait à
quelques millimètres du contact opposé. Ce fil faisait donc un court
circuit à chaque secousse. Voici ci-dessous une photo de la
veilleuse après la réparation. C'est clair que la conception de la
veilleuse n'est pas particulièrement bonne mais la raison principale
du problème est un montage lamentable et défectueux sans contrôle de qualité. |
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Mardi 18 |
Hier j'ai acheté un kit chez Uship
et changé la cartouche de CO2 et le déclencheur de mon gilet
gonflable avec harnais intégré. Le kit MA1 de Hammar (http://www.cmhammar.com/images/uploads/MA1-prod_info.pdf
et
http://www.cmhammar.com/images/uploads/MA1-rearming.pdf ) est
relativement facile à changer si on n'est pas pressé et en faisant
la procédure je me suis rendu compte que je pouvais facilement
neutraliser le déclencheur automatique pour ne garder que la partie
manuelle du déclencheur. J'ai donc découpé un doigt d'un gant en
caoutchouc fin que j'ai placé placé sur la tête du déclencheur
hydrostatique et je l'ai attaché avec un collier en plastique. La
photo du résultat est ci-dessous. Le déclencheur hydrostatique est
donné pour se déclencher dans 10 cm d'eau et ne pas se déclencher
intempestivement sous les embruns et les paquets de mer. Je pense
que mon montage va accroître cette profondeur de déclenchement
suffisamment pour ne pas se déclencher en cas de désalage. Le cordon
manuel est toujours la si nécessaire.
J'arrive à la base nautique un peu après 14h où Stéphane m'attend
pour l'accompagner sur son bateau, un FD raccourci et modernisé.
Denis arrive quelques minutes après moi et on change de plan, il ira
avec Stéphane et je les rejoindrai sur le plan d'eau. En fait on se
ratera car ils étaient à l'Est quand je les cherchais à l'Ouest. Ils
m'ont vu de loin mais pas moi.
Au moment où j'arrive un employé de la base me fait une remarque
désagréable comme quoi j'arrivais toujours à la base au mauvais
moment. La base était déserte à ce moment et une petite école de
voile de 6-8 Optimists rentrera un peu avant mon départ. J'ai
toujours veillé à ne jamais les gêner mais cela ne peut pas être le
problème car cette même base à la capacité d'accueillir plusieurs
centaines de bateaux lors de la Semaine Olympique Française ou
autres événements tels que la grande régate d'Optimists qui se
prépare pour le week-end prochain. De plus, la base accueille les
bateaux de passage (qui payent à la journée) à bras ouverts.
Le vent est une force moins fort que dimanche mais de la même
direction qui crée des rafales et la température sur l'eau est bien
froide pour la saison. C'est important sur le Weta car on est arrosé
en permanence sur le trampoline, et donc refroidi comme une
gargoulette. Je sors le gennaker une ou deux fois mais le rentre
rapidement pour ne pas trop m'éloigner de la zone d'eau bien plate
près du rivage. Pour le reste du temps, je reste entre le prés serré
et le largue. Encore une fois, le bord d'attaque de mon foc se
révèle pas assez tendu alors que je l'avais bien tendu à la base. Il
faudrait sans doute que je le tende plus au départ en utilisant le palin du point d'amure au lieu de le tendre à partir de la drisse.
J'essaie de travailler mes virements de bord et je constate, comme
me le fera remarquer plus tard Eric, que je perd beaucoup de terrain
à chaque virement de bord, virant trop large et prenant trop de
temps pour repositionner les écoutes sur le nouveau bord. Eric
suggérera de mettre un double stick comme sur beaucoup de bateaux
pointus pour faciliter le mouvement du barreur au cours d'un
virement de bord. Mais il faut d'abord et surtout que je mette
l'écoute de GV au taquet avant le virement de bord au lieu de la
lâcher complètement comme je le fait maintenant en cas de vent fort. |
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Dimanche 16 |
Le vent du NO est annoncé à 6-7
mais, étant un vent de terre, la mer près du rivage est d'un calme
et d'un bleu tentant. Je décide de ne pas mettre de foc mais de
monter le gennaker. Au moment où je me prépare en début
d'après-midi, un groupe d'Optimistes rentre, ils sont venus de
Monaco pour fuir le Grand Prix, et le moniteur dit que les
conditions sont bonnes près du port. Un cata rentre et décrit de
fortes bourrasques. Je sort deux fois car je me rends compte
immédiatement après ma première sortie que j'avais oublié de défaire
le noeud de sécurité de l'enrouleur du gennaker. Le premier retour à
la cale de halage n'est pas facile avec le vent de terre, sans foc
et en ayant à virer de bord dans un espace restreint avec la dérive
relevée partiellement. Je repars et effectivement constate de fortes
bourrasques en dehors de la zone avoisinant le port. Le vent passe
de 2 à 5-6-7 brutalement. Les virements de bord se ratent de temps
en temps sans le foc et il faut bien choisir son moment. Je suis
plus à l'aise maintenant avec l'utilisation des taquets coinceurs du
cockpit pour l'écoute de GV mais j'ai quand même quelques alertes où
la bourrasque est plus rapide que mon temps de réaction et la coque
sous le vent est complètement immergée avant que je choque la GV ou
donne un coup de barre. Je fait quelques belles pointes de vitesse
au vent arrière sous GV seule et ensuite avec le gennaker. Je me
rends compte que l'écoute du gennaker est trop courte pour pouvoir
le rentrer facilement dans ces conditions en le déventant avec la GV.
Il faut donc remonter un peu le vent pour le faire faseyer et
l'enrouleur marche quand même sans trop d'effort si on a gardé un
forte vitesse bateau. Je ne recommence pas l'opération car cela
m'éloigne trop du port et je commence à avoir froid car l'eau est
fraîche (14 degrés), la douche permanente, et un peu d'eau a réussit
à pénétrer le haut de ma combinaison sèche, à moins que ce soit de
la sueur qui n'ait pas été évacuée par la combinaison 'respirante'.
Les plaisirs de la grande vitesse soutenue seront pour une autre
fois où je serais plus à l'aise dans ces conditions. |
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Vendredi 14 |
Hier, j'ai malheureusement constaté
que les feux arrières de la Gd Scénic ne fonctionnent plus à
nouveau. Cela ne peut être dû qu'à la remorque. J'avais pourtant
fait attention de ne l'utiliser qu'en plein jour, mais j'ai
cependant l'allumage automatique des feux sur la voiture et lorsque
je pénètre dans le garage avec la remorque encore attachée,
l'automatisme fonctionne pour quelques secondes avant de couper le
contact. Ces quelques secondes ont suffit pour faire encore sauter
mon fusible voiture qui est très difficile à changer car il faut
enlever la batterie et d'autres obstacles pour y accéder. Quelle
galère! Ce matin, j'essaye d'inverser le taquet coinceur de
l'écoute de GV, suite à la discussion de mercredi avec Eric. Mais il
ne peut pas fonctionner à l'envers. Je décide donc de l'enlever
complètement et d'utiliser les taquets coinceurs de la coque
centrale. J'installe aussi une boucle de gros élastique (acheté hier
chez Décathlon) pour coincer la barre du gouvernail.
Le ciel est dégagé, la température froide et la météo annonce un
vent d'Ouest à SO fraîchissant à 5-6 l'après-midi mais vers midi je
décide de partir pour une première en solo avec un vent de cette
force. Une régate est en cours du coté de Porquerolles, quelques
cata de passage partirons avant et après moi et même quelques
Optimistes rentrerons un peu après moi. Je ne trouve pas de place
pour la voiture avec remorque sur le parking adjacent à la base
nautique et je suis forcé d'aller à un des parkings de l'extrémité
Nord du port. On sent bien les rafales à la base mais je fait une
mise à l'eau sans problème. J'ai mis les trois voiles après avoir un
instant hésité à mettre le foc. Je vais au près bon plein vers la
zone de régate. Les rafales créés par le passage du vent sur le
Tombolo sont fortes et le bateau accélère franchement. Je suis mal à
l'aise au rappel sur le trampoline avec un pied dans la sangle et
décide plutôt de laisser les pieds au contact avec la coque centrale
et de négocier les rafales en serrant le vent de trop près et en
choquant la GV. J'avance le point d'écoute de la GV pour introduire
de la torsion et enlever de la puissance en haut. Mettre l'écoute de
GV sur le taquet coinceur du cockpit marche bien et se dégage
facilement mais je ne suis pas encore à l'aise avec cette
disposition et lorsque je tente de faire un virement de bord je le
commence à partir du près bon plein avec une GV trop choquée et je
me retrouve sur l'autre bord avec le crochet de l'écoute détaché de
son point d'écoute. Heureusement que la mer n'est pas formée (c'est
un vent de terre venant du Tombolo), mais j'ai néanmoins quelques
difficultés à ré-attacher le crochet sur le point d'écoute car le
bateau refuse de rester debout au vent avec le foc et la GV faseyant
furieusement. La stabilisation de la barre par mon élastique n'est
pas assez rigide et ne m'aide pas pour cette tâche, bien que le
système semble fonctionner pas trop mal. Le crochet se décroche
encore au virement de bord suivant. Au troisième j'y arrive enfin en
attrapant l'ensemble des brins de l'écoute pendant le virement de
bord, mais c'est loin d'être parfait. La dérive chante régulièrement
lorsque le bateau accélère au planning mais je ne suis pas dans un
bon jour et la perspective d'un retour à la cale de lancement au
moment d'un fraîchissement supplémentaire du vent me travaille. Je
décide que ce n'est pas un bon jour pour moi et je rentre. L'arrivée
est plus rapide et plus délicate dans ces conditions de vent mais
elle se passe bien grâce à l'aide que m'offre une personne que je
n'avais pas vue auparavant et qui se prépare à partir en catamaran
en double.
Le Weta attire l'oeil des passants, des badauds et des
connaisseurs. A l'aller cet après-midi je m'étais arrêté pour
vérifier un bruit inhabituel sur la remorque (la roue libre de
devant n'était pas bien bloquée) et un jeune papy (c-a-d mon âge) en
VTT s'arrête et me pose immédiatement toutes sortes de questions, en
partie sur la largeur du bateau. C'est la même chose à la base
nautique. Cette fois-ci le papy est plus âgé et un fin connaisseur.
Je ne l'avais entrevu auparavant qu'une fois mais je savais aussi
que la personne la plus respectée de la base nautique était Raymond
et que je le manquais régulièrement car il ne venait que le matin
alors que je n'arrivais que l'après-midi. Il s'agit bien de Raymond
et nous avons une longue conversation. Il a été plusieurs fois
champion de France et sort régulièrement sur son catamaran Class A
mais il me dit envisage d'arrêter bientôt car il a plus de 80 ans.
J'essaye de l'orienter vers le Weta bien sûr.
Guy est toujours là pour m'aider et admirer le Weta. |
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Mercredi 12 |
Une après-midi de voile délicieuse
sur Tri Tons. Vent d'Ouest de force 2-3. Je suis bien à l'aise sur
le trampoline et essaye de trouver la position optimale avec le
flotteur sous le vent plus ou moins enfoncé. C'est difficile sans
point de comparaison et je cherche donc à me rapprocher des bateaux
avoisinants. Dans presque tous les cas je marche mieux qu'eux malgré
de grosses différences de taille (quillards de 25'-35'). Je croise
un 50' splendide qui passe sous spi asymétrique entre Gien et
Porquerolles et immédiatement je prends son cap et sort le gennaker.
Le temps de dérouler proprement le gennaker (la partie basse reste
bizarrement enroulée en partie), et le 50' me prends plusieurs (de
ses) longueurs. Ensuite la différence se stabilise tout en se
creusant tout doucement jusqu'à ce qu'il atteigne la pointe Est de
Porquerolles et remette son spi dans sa chaussette pour ensuite
virer au Sud. Je retourne vers le port sous gennaker et au moment de
rentrer je décide de repartir pour un petit tour vers l'Est. Je
rentre un peu plus tard que d'habitude mais j'ai quand même une
bonne conversation avec Éric. On parle du taquet coinceur de
l'écoute de GV et il me conseille de le renverser pour qu'un
mouvement vers le haut de l'écoute libère l'écoute, contrairement à
la situation présente. |
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Lundi 10 |
Je sors un petit moment après Éric
sur son Buzz. Il est resté dans le voisinage du port pour m'attendre
et on fait quelques bords ensemble mais à une bonne distance. Dans
ces conditions de vent de force 2-4, Tri Tons est dans tous les cas
plus rapide et pointe mieux. Guy se dirige ensuite vers le bout de
la presqu'île de Gien et je le suis à une plus grande distance mais
je n'arrive pas à le rattraper dans un vent se ramollissant de plus
en plus. Guy rentre le premier alors que je continue à faire des
tours dans le voisinage du port pour éviter d'être coincé dans un
calme plat trop loin de l'écurie. |
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Vendredi 7 |
J'ai maintenant fait réparer le
point d'amure de ma GV chez Uship/voilerie Russo. Après une bonne
discussion je leur fait retailler la sangle et placer un deuxième
passant pour pouvoir utiliser un bout et ne rien avoir de dur qui
frotte sur le mât en carbone. Cette solution marche bien en pratique
même si elle prend quelques secondes de plus lors de la manip et
elle a l'énorme avantage d'être beaucoup moins fragile que les
boucles rapides de pacotille étaient montées d'origine.
Le portail de la base est fermé et il n'y a personne
pour ouvrir. Le code d'accès a été changé après la SOF. Bon contact
avec quatre autres membres, dont Eric et Guy. Il faut venir le matin pour voir Raymond
qui attribue les places privées sur la base. L'école de voile lance
deux catamarans avec quatre ados et un zodiac puis une vingtaine de pré-ados sur une dizaine d'Optimistes. Je reçois de l'aide d'un
membre enthousiaste qui découvre le Weta et qui me donne des
conseils et m'aidera au retour à la base. La préparation est plus
rapide mais je perds mon attache de harnais et mon amarre
improvisée.
Mise à l'eau en solitaire facile en utilisant l'amarre
sur une des deux bites d'amarrage du petit quai. Chenal facile au
bon près sous foc seul avec GV libre. Je passe au travers des
Optimistes qui circulent entre deux bouées vers la fin du chenal. Je
rattrape les deux catamarans et reste dans leur voisinage. La
température est fraîche et le vent de SO de force 4 avec des pointes
à 5. La mer est relativement plate par rapport au vent qui vient
de l'autre coté du tombolo. Ce dernier exagère les rafales. J'ai
oublié d'enlever la retenue du spinnaker mais je suis content
d'avoir un prétexte pour ne pas l'utiliser dans ces conditions. Il y
a peu de bateaux sur l'eau et l'eau est froide et donc un dessalage
ne se serait pas fait dans de bonnes conditions. Le bateau accélère
franchement dans la pointe de vent. Je reste dans le cockpit, mal à
l'aise avec les écoutes le harnais etc. Reroute l'écoute de spi à
l'extérieur de l'écoute de GV. n'ai pas pu tester l'amarre de barre.
ne suis pas monté au rappel sur le flotteur.
ne pas laisser le spi roulé puis plié dans son sac. Idée des
rigoles pour les roues de la remorque de lancement. vérifier le
meilleur moyen d'éviter que les trampolines se détachent en
navigation.
mettre un boulon avec écrou papillon pour les rampes de
lancement. |
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Lundi 3 |
Base nautique de Hyères. Première sortie en solitaire.
Auparavant, j'ai fait une réparation provisoire du point d'amure
de la GV en accrochant la sangle avec une manille et un bout. |
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Avril 2010
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Mercredi 28 |
La Capte avec Salima, Benjamin, Gaia
et Onésime.
Benjamin est arrivé et on sort à partir du port de La Capte. Un
badaud s'intéresse au bateau et s'inquiète que nous hissions les
voiles avec le bateau sur sa remorque et insiste que nous ne
devrions le faire qu'une fois sorti du port! Il a certainement été
étonné de voir la facilité avec laquelle nous mettons à l'eau et
sortons dans ce chenal étroit et zigzagant mais je ne suis plus la
pour voir sa tête. Quelques arrêts à la plage jouxtant le port pour
changer d'équipiers et on repart. Le vent reste dans la gamme de
faible à modéré, ce qui permet d'apprécier le bateau sous toutes ses
coutures.
Le retour à la cale de halage est moins facile que la sortie. Le
vent est faible et défavorable et essayez de louvoyer dans un chenal
à peine plus large que le bateau! On utilise donc la pagaie mais on
met du temps à trouver une bonne position pour pagayer et on remonte
la dérive un peu trop prématurément. Benjamin préfère guider le
bateau dans l'eau. Une fois le bateau sur sa remorque, je m'enfonce
dans l'eau pour récupérer les filins arrières d'arrimage du bateau
sur la remorque et boom! le gonflement automatique de mon gilet se
déclenche! Finalement, en affalant la GV, Benjamin fait une fausse
manoeuvre et casse la boucle rapide qui maintient la sangle qui sert
de point d'amure de la GV. |
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Lundi 26 |
Première sortie à partir du port de La Capte avec Salima, Gaia et
Onésime.
Salima est arrivée et j'ai recherché toutes les alternatives de
lancement dans le voisinage. La meilleure semble être le port de la
Capte qui a l'avantage d'avoir une petite plage sympa juste à coté.
Le chenal de sortie à partir de la rampe de mise à l'eau est très
très étroit et en ligne brisée. Il n'est visiblement pas prévu pour
les voiliers sans moteur. La sortie se passe bien mais le retour
sera plus difficile avec les coques latérales se prenant dans les
amarres des bateaux. La pagaie est difficile à utiliser dans ces
conditions. On a sans doute fait l'erreur de ne pas garder assez de
dérive et d'inertie. La sortie est plaisante par vent léger à modéré
avec une pause sur la plage. Le gennaker marche bien et les plans
verticaux immergés chantent par moment. Quel plaisir. |
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Jeudi 22 |
Deuxième sortie à partir du Café de la plage avec Gaia.
Françoise est restée à la maison avec Onésime. C'est encore une
répétition générale destinée avant tout à se sentir à l'aise dans
les manipulations à terre du bateau et dans sa préparation. Tout se
passe bien avec un vent coopératif et un bien plus grand temps sur
l'eau. Le potentiel du bateau est bien la. Mais après chaque sortie
j'ai mal au reins et aux hanches. C'est sans doute dû aux manoeuvres
des remorques à la fois sur la plage mais surtout devant le garage
de la maison où il y a une petite pente et je dois tirer bien fort.
Il faudra trouver les bonnes procédures pour minimiser ces efforts.
Je m'impose cependant un minimum d'un jour de repos entre chaque
sortie. |
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Mardi 20 |
Toute première sortie à partir du Café de la plage avec Gaia, Onésime
et Françoise qui reste sur la plage, complètement frigorifiée.
Je ne peux pas encore utiliser la base nautique du port de Hyères
qui est complètement mobilisée pour la Semaine Olympique Française,
rassemblement international de centaines de bateaux olympiques. On
essaie donc de lancer Tri Tons à partir de la plage du Café de la
plage, juste à coté de l'entrée de l'aéroport Toulon-Hyères. La
logistique et les entrée et sortie de l'eau se passent bien malgré
le bon paquet d'algues qui forme une marche. Françoise reste sur la
plage mais est vite frigorifiée. J'affecte Onésime à la manoeuvre de
la dérive mais il n'en a pas la force et c'est Gaia qui le fera tout
en réglant le foc. On fait un petit tour sympa mais Onésime a vite
froid malgré sa combinaison, ses chaussons, son gilet et son
blouson. On rentre donc. |
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Jeudi 15 |
Route Kerlann-Hyères
Fine tuning de l'attelage.
Je prends mon temps à bien préparer la longue route et je pars en
fin de matinée. L'attelage est stable mais je m'arrête pour acheter des sangles
supplémentaires pour mieux arrimer la bâche et pour éviter qu'elle
ne batte trop dans le vent.
Je prends ma vitesse de croisière habituelle de 130 km/h mais le vent
est debout et le terrain vallonné et je constate une consommation énorme de 18l/100km en montées.
Je m'arrête plusieurs fois pour tout vérifier et pour gonfler un peu
plus les pneus de la voiture et de la remorque qui étaient tous un
peu sous-gonflés. Je réduit aussi la
vitesse de croisière à 120 km/h et la consommation devient
acceptable. La remorque est très stable et s'oublierait facilement
s'il n'y avait pas ce bruit de ferraille fait par les rampes de
chargement.
Dans les environs de St Étienne, à la tombée de la nuit, je
constate que les feux arrières ne fonctionnent pas ni sur la voiture
ni sur la remorque. C'est un gros problème et je passe un temps fou
à vérifier tous les fusibles de la boite mentionnée dans la notice
de la voiture. Ils sont tous bons. Je considère mes options et
décide de faire le reste du parcours avec les feux de détresse et à
vitesse réduite à 110 km/h. Heureusement il n'y a plus de vent et je
passe dans la vallée du Rhône juste après la fin de la pluie qui
avait été annoncée. Je fais un bonne fin de parcours dans ces
conditions après tout et arrive vers 4h du matin.
Dans les jours suivants, Renault acceptera de voir la voiture
mais pas la remorque. L'électricien mettra plus de deux heures à
vérifier la connexion puis à changer un fusible qui était caché
derrière la batterie et tout un matériel qu'il fallait démonter pour
y accéder. Laurent me signale au téléphone qu'il a eu un problème
similaire avec une autre remorque et doit me contacter après en
avoir parlé à CBS, le fabricant de la remorque. |
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Mercredi 14 |
Prise en main de Tri Tons à Lézardrieux.
J'ai fait la veille Paris-Kerlann et Régis et moi partons de
bonne heure pour Lézardrieux. Nous traversons la Bretagne profonde
du Sud-Est au Nord-Ouest et prenons quelques pleins poumons
d'émanations de lisier en étant forcé de suivre à faible allure une
citerne d'épandage derrière son tracteur. Comme l'élevage industriel
du poulet dans la Baie de Chesapeake, ces nitrates surabondants
venant des déjections animales d'élevages industriels sont la
principale source de pollution des cours d'eau, baies et rivages.
Ramasser les algues vertes sur les plages ne fera jamais rien pour
diminuer la source de la pollution.
On découvre à la fois Tri Tons et la base d'InnoVoile. Laurent
fait son One Man Show dans des conditions difficiles mais compense
par plein de bonne volonté et de bonne humeur. La première
préparation du bateau prend bien plus de temps qu'initialement prévu
car les nouveaux safrans ont été livrés avec le trou de l'axe
horizontal de rotation non-percé et surtout non-localisé sur la
partie haute en fibre de carbone du gouvernail. Il est difficile de
prendre des repères précis pour le perçage et une première tentative
est un échec immédiatement suivi d'un épuisement de la batterie de
la perceuse. On prend donc la pause du déjeuner et ensuite on met
calmement en place à trois un système ad-hoc pour accroître la
précision du positionnement du perçage. Et cela marche. Le mécanisme
de désengagement du safran en cas de choc est ajusté, le treuil
placé sur la remorque et en route pour le point de lancement qui se
trouve à 20 minutes de route. En effet, la marée basse nous empêche
d'utiliser la baie de Lézardrieux.
La combinaison sèche que j'avais commandée à Laurent avec le
bateau n'est pas arrivée. Il me prête la sienne son col trop petit
me gène trop. Je change de combinaison pour une combinaison humide
qui est très correcte. Régis et moi avons le temps d'apprécier la
beauté caillouteuse et ventée de l'endroit car dans la
précipitation, on a oublié de prendre le sac avec la dérive et le
gouvernail et Laurent fait un aller-retour rapide.
La démonstration du gréement du bateau est faite délibérément et
on y va! Régis préfère rester sur la plage pour faire des photos. Le
vent est frais (aux deux sens du terme) le courant de marée
impressionnant et les cailloux et les obstacles, visibles et invisibles,
innombrables. On fait quelques manoeuvres au ras des cailloux dans
la petite baie et j'en prends immédiatement plein la figure. Les
sensations de vitesse et accélération sont nouvelles pour moi car,
contrairement au J105, je suis très bas sur l'eau. Cela me fait
immédiatement penser à la moto de Skander, ou mieux, à un kart
marin, avec cette force
irrésistible vers l'avant et cette position basse de l'équipage. La différence est dans le bruit.
L'accélération est silencieuse mais après on entend le doux chant
des appendices verticaux qui vibrent au planning. Ces moments
musicaux étaient trop rares sur le J105. Je me rends compte aussi
que physiquement je vais avoir besoin de faire beaucoup de progrès.
Je vais devoir travailler ma souplesse, ma mobilité sur le
trampoline et apprendre à jongler avec les trois écoutes et le stick
tout en positionnant mon poids proprement au rappel. Mais quel
potentiel!
J'avais tellement visualisé le Weta à travers les vidéos et
images disponibles sur le web que j'avais un peu peur de ce que
j'appelle l'effet Grand Canyon. Nous avons visité le Grand Canyon au
début de notre résidence aux USA et j'avais aussi préparé le voyage
avec toutes sortes de livres et documents, mais lorsque je l'ai vu
de mes propres yeux pour la première fois j'ai été un peu déçu de ne
pas avoir la sensation de profondeur et de gigantisme à laquelle je
m'attendais. L'éclairage n'était pas le meilleur au moment de ce
premier contact et mon imagination avait créé une réalité virtuelle.
Pas de décalage donc entre réalité et virtuel en ce qui concerne le
Weta, sauf peut-être en ce qui concerne mon agilité physique...
Dans les discussions, j'apprends que Laurent est un Breton de coeur
mais d'origine savoyarde, que sa vie précédente était dans le
secteur de la commande numérique de machines mécaniques de précision
et que le François17 qui a récemment fait son apparition au Forum du
Weta en demandant des "tuyaux" est en fait un professionnel de la
voile, devenu maintenant revendeur du Weta dans sa zone pour
compenser la réduction de son volume de vente cata. En fait j'ai
déjà rencontré François au Nautique 2009 (voici ci-dessous sa photo
en prime) ...
Finalement, j'apprends aussi que François et Laurent ne sont pas
d'accord sur le meilleur moyen de faire de la VMG au près: Laurent
garde le bateau bien droit tandis que François enfonce bien le
flotteur sous le vent pour s'y caler et utiliser un plan anti-dérive
supplémentaire.
On vérifie les attaches du bateau et des deux remorques, et les
feux et on part pour arriver très tard à Kerlann où Marie-France et
sa mère ont eu la gentillesse de nous attendre avec un merveilleux
dîner d'huîtres et de cidre. Vive la Bretagne, qu'elle soit du Nord
ou du Sud (bien qu'il fasse plus chaud au Sud). |
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François, Maeva et Laurent |
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Jaffar et Laurent |
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Régis |
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Quelle beauté! |
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Et voilà! |
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Get ready! |
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Go! |
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Thank you, Weta! |
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